À propos de Christophe Deroubaix

Christophe Deroubaix, journaliste à l’Humanité, suit l’actualité américaine depuis près de vingt-cinq ans. Il est l’auteur de « L’Amérique qui vient » (éditions de l’atelier, 2016) qui se penche sur le pays jeune, multicolore et progressiste qui émerge et qui est en train de bouleverser la société américaine comme sa vie politique et de « Millennials, la génération qui secoue l’Amérique (éditions de l’atelier 2019) qui se penche sur l’impact sociétal et politique de la jeunesse.

En 2012, il avait publié un « Dictionnaire presque optimiste des Etats-Unis » (septembre 2012) dans lequel il s’attachait à déconstruire quelques clichés, stéréotypes et mythes sur les Etats-Unis et dans lequel il faisait sienne la thèse de Paul Krugman, prix Nobel d’économie, qui estime que les Etats-Unis sont prêts pour un « nouveau New Deal ».

Entré à l’Humanité après des études d’Histoire à l’Université Charles de Gaulle, à Lille, il effectue ses premiers reportages aux Etats-Unis en 1996. Au moment des Jeux Olympiques d’Atlanta, il réalise un tour des Etats-Unis, le menant de la ville-hôte à New York, en passant par le Sud profond, la Californie et Chicago. Il publie ses reportages sur la société américaine pendant toute la durée de la compétition sportive. La même année, il décroche une bourse de la fondation franco-américaine, en coopération avec l’AFP, et travaille pendant deux mois au Saint-Louis Post Dispatch, au moment des élections présidentielles qui voient Bill Clinton remporter un second mandat. A partir de ce moment « en immersion », la passion du pays ne le quittera plus. Même si son parcours à l’Humanité l’amène à occuper des fonctions de rédaction-en-chef (1997-2001), de chef du service des sports (2002-2004) ou de correspondant du journal à Marseille (depuis 2004), il retourne régulièrement aux Etats-Unis, relatant l’atmosphère dans l’immédiat après-11-septembre à New York, rencontrant le mouvement anti-guerre (http://www.humanite.fr/node/354939) au moment du lancement par George W. Bush de la guerre en Irak (2003), réalisant un long reportage décrivant les attentes du pays au moment de l’entrée en fonction de Barack Obama (http://www.humanite.fr/node/33577),se plongeant dans une enquête, à l’occasion du dixième anniversaire des attentes terroristes pour savoir si le pays vivait encore à l’heure du choc des civilisations (http://www.humanite.fr/monde/les-etats-unis-sont-ils-toujours-en-etat-de-%C2%AB-choc-des-civilisations-%C2%BB%E2%80%89-479178). Depuis 2012, il essaie de chroniquer la grande divergence américaine (www.humanite.fr/entre-danville-et-ses-comtes-deux-amerique-aux-antipodes-618373) et l’émergence d’une Amérique plus progressiste (www.humanite.fr/etats-unis-le-coup-de-barre-gauche-un-atout-pour-battre-trump-663183 et http://www.humanite.fr/seattle-la-ville-qui-ouvre-la-voie-au-smic-horaire-15-dollars-556176).

 

 

2 réponses à “À propos de Christophe Deroubaix

  1. Corinna Hammond

    Dire que c’est « l’Amérique jeune, métissée, progressiste(…) qui a élu Obama et réclame l’augmentation du salaire minimum, l’instauration d’un système public de santé, la réduction des inégalités » est en soi-même un « raccourci médiatique » majeur !
    Il est dans la nature des choses que les « Baby Boomers » (la génération qui avait entre 20 et 30 ans en 1968) soit en train de disparaître, lentement mais sûrement.
    Mais…
    1) C’est justement parce qu’un grand nombre de jeunes Américains ont été élevée par les « soixantehuitards » qu’ils croient à, et travaillent pour, une Amérique différente.
    2) Il est également vrai qu’un grand nombre de jeunes Américains ont des idées totalement différentes sur leur pays. Certains d’entre eux voteront pour Hillary Clinton, d’autres pour Donald Trump.
    3) L’écrasante majorité de mes amis (pour ne pas dire tous) et moi-même connaissions Bernie Sanders depuis de nombreuses années et suivions sont travail au Sénat bien avant que les « media » ne le découvre. nous l’avons supporté, avons voté pour qu’il nous représente et non pas pour Mme Clinton qui n’est Démocrate que dans son imagination.
    Ces mêmes « Seniors » (terme condescendant invoquant trop souvent le vieil âge en oubliant sa sagesse, acquise au long des années) sont toujours là et prêts à tout faire pour que Trump, ignoramus plein de lui-même, ne gagne pas les élections.
    4) Inoculer les Etats Unis contre sa dépendance infantile au bien être matériel, sa soit-disant supériorité en toutes choses, son absence de connaissance linguistique, culturelle et politique du reste du monde, est un combat incessant qui n’appartient certainement pas uniquement à « l’Amérique jeune, métissée et progressiste ».

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