En attendant une analyse plus fouillée du second discours d’investiture de Barack Obama, voici ma première impression.
Si Barack Obama met en œuvre ce qu’il a évoqué, ou tout au moins s’il lance des politiques amorçant des processus en ce sens, alors sa présidence pourrait s’avérer réellement transformatrice.
Le président réélu a discouru sur la nécessité de s’attaquer au changement climatique, de procéder à une réforme de l’immigration, de ne pas laisser la législation sur les armes à feu en l’état, de faire en sorte que les gays disposent de droits égaux dans la loi… Il s’est également posé en défenseur des systèmes Medicare et Medicaid, assurances-santé pour les seniors et les enfants pauvres. L’hôte de la Maison-Blanche a également fait une référence directe aux inégalités croissantes : « notre pays ne peut pas réussir quand une minorité de plus en plus restreinte se porte bien tandis qu’un nombre grandissant y arrivent à peine ».
Enfin, en matière de politique étrangère, il a lâché cette phrase lourde de sens sur la possibilité et la nécessité de transformer d’anciens ennemis en amis. Qu’avait-il à l’esprit ? Israël-Palestine ? Iran-Etats-Unis ? Les deux ? Soulignant que la sécurité et la paix ne requéraient pas « une guerre perpétuelle, il a déclaré, de façon tout à fait claire: « Personne n’a plus intérêt à un monde en paix que le pays le plus puissant ».
Des mots, des mots, certes. Mais des engagements, de fait. Et pour passer aux actes, il a rappelé aux citoyens qu’ils avaient l’obligation « de définir les débats de notre temps, pas uniquement avec les bulletins que nous mettons dans l’urne, mais avec les voix que nous élevons dans la défense de nos plus anciennes valeurs et nos idéaux les plus durables ». Question : comment Barack Obama s’y prendra-t-il pour faire suivre d’effets cet appel à ce que les Américains se mêlent de politique pour contourner l’obstructionnisme des républicains ?
Il est intéressant de noter que l’organisation « Organizing for America » vient de changer de nom « Organizing for Action ». C’est certes seulement pour l’instant un changement de nom mais ce peut être significatif et une indication que l’administration Obama veut enfin utiliser sa base plus efficacement. En tant qu’Américaine qui a voté pour Obama (en regrettant ceci dit ses tendances aux compromis et ses demi mesures pendant son précédent mandat) je suis bien plus optimiste pour le second. De toute façon n’ayant pas de campagne pour une ré-élection en vue, il peut maintenant se permettre de faire une politique plus progressiste. Espérons pour le mieux.
Je ne comprend pas comment l’humanité peut soutenir Barak Obama, en effet, il n’a pas mis fin à l’embargo contre Cuba, Iran, Corée du nord, …
Il n’a pas fermé Guantanamo, il a légalisé la torture de la CIA.
Il autorise l’assassinat par drones interposé sans décision de justice (NDAA), il a sauvé wall street. Il n’a pas réduit son stock d’armes nucléaires (env. 3000). Il met en place en ce moment un état policier.
J’en attendait un peu plus d’un média se disant de l’opposition. Avez-vous oublié les coups d’Etat organisé par les US (Chili, Nicaragua, Iran, etc…)
En fait, la france de gauche soutient également l’impérialisme.
Bravo